Après le lancement de barePack en France au début de 2021, nous avons réussi à constituer le plus grand réseau de restaurants zéro déchet du pays ( 160 juste en Ile de France ).
Aujourd’hui, nous sommes les premiers au monde et les seuls en Europe à proposer une solution zéro déchet pour la livraison et nous avons une campagne de financement participatif ouverte jusqu’au 19 décembre 2021 ♻️
Mais… Quand et comment est né le concept ? Qui sont les personnes derrière ? Pourquoi avoir choisi de se lancer dans l’entrepreneuriat et pourquoi une levée de fonds ?
Deux de nos leaders nous racontent ! Ce sont Linh Le Thuy, cofondatrice et directrice générale de barePack, et Nicolas Piffeteau, directeur France.
Quand et comment avez-vous commencé votre démarche dans le réemploi ?

Linh : J'ai commencé fin 2018 au Vietnam, j’ai rejoint barePack à partir de 2019 à Singapour et en 2020 en France.
Je suis très heureuse de voir que la France a mis en œuvre avec succès le programme gouvernemental visant à éliminer progressivement le plastique. Nous pensons que barePack est arrivé au bon moment pour soutenir les entreprises à passer aux solutions réutilisables pour accélérer l'économie circulaire.

Nicolas : Mon parcours a commencé avec la lutte contre le gaspillage alimentaire, avec l’entreprise PHENIX, que j’ai rejoint au tout début de son aventure. De 5 employés, nous sommes passés à 150 en quelques années. La suite de l’antigaspi, c’est très clairement le zéro-déchet et c’est pour cette raison que nous avons lancé barePack !
Comment est venue l’idée de créer barePack ?
Linh : Après avoir oublié à plusieurs reprises mes gobelets personnels pour mon café à emporter, je me suis rendue compte qu'il n'existait aucune solution concrète pour supprimer les gobelets et les récipients alimentaires à usage unique.
Lorsque j'ai rencontré Valerian, Clément et Maximilien en 2020, ils partageaient la même frustration et la même vision, nous avons donc décidé de travailler ensemble.
Nico : Autour de moi, je sentais que les gens ressentaient de plus en plus un sentiment de culpabilité quand ils allaient prendre un repas à emporter, allant même jusqu’à arrêter de commander en livraison.
Il y a un véritable enjeu à répondre aux défis posés par les nouveaux usages que sont la vente à emporter et surtout la livraison à domicile.
La réponse pour inventer une solution pratique à la “consigne” c’est pour nous d’avoir un réseau de restaurants et de cafés qui ont en commun des milliers de contenants réemployables.
Qu’est-ce que vous visez à faire avec barePack ? Au-delà de finir avec les emballages jetables bien sûr !
Linh et Nicolas : barePack vise à créer une communauté où chacun peut se rassembler et participer à un mouvement visant à construire un avenir où coexistent commodité et durabilité. Nous pouvons continuer à aller au restaurant sans nuire à notre environnement.
Pourquoi avoir choisi la voie de l’entrepreneuriat ?
Nico : Je suis passionné par la réduction des déchets et l’entrepreneuriat social (un peu moins que la pression réglementaire quand même ;) ) est probablement le moyen le plus rapide pour créer un changement systémique majeur !
Linh : J'ai eu quelques expériences dans des petites entreprises. J'ai appris à diriger ma propre entreprise, et c’est le meilleur moyen d'accroître mon épanouissement personnel.
Pourquoi lancer une campagne de financement participatif ?
Linh et Nicolas : Pour avoir un fort impact aujourd’hui, il faut être capable de mobiliser un maximum d’acteurs à passer à l'action. Chez barePack, notre vision est de faire tomber toutes les barrières à l’action dans le zéro déchet.
Le financement participatif permet de faire cela au niveau de l’actionnariat des entreprises, et c’est pour ça que nous avons décidé d’ouvrir le capital de barePack à tous ceux qui le souhaitent. Il n’y a d’ailleurs aucune raison que seuls les plus riches puissent bénéficier de l'opportunité économique que représente la transition écologique.
Quel conseil donneriez-vous aux entrepreneurs qui viennent de se lancer ?
Nico : Tester, tester, tester, tester ! Haha. On ne sait pas grand chose tant que l